Le quota d'heures pour un jobiste est fixé à 650 heures en 2025
Du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2024, un étudiant pouvait travailler 600 heures par an, au lieu de 475 heures en 2022, et ce, tout en bénéficiant de cotisations sociales réduites (2.71%). A partir du 1er janvier 2025, le nombre d'heures passe à 650 heures par an.
Toutefois, un étudiant peut bien évidemment travailler davantage s'il le souhaite. Dès lors, à partir de la 651ème heure de travail prestée, il paiera des cotisations sociales au taux normal (13.07%). Son salaire net sera donc moins élevé.
Vous souhaitez en savoir davantage sur la règle des 650h ? Consultez le site de Student@work Vous aimeriez connaître le nombre d'heures que votre enfant peut encore prester afin de respecter le quota d'heures ? Téléchargez l'application Student@work
Quel impact pour vos allocations familiales ?
Cette limite d'heures concerne uniquement les cotisations sociales réduites en tant qu'étudiant. Les règles pour conserver le droit aux allocations familiales dépendent, quant à elles, de la région où vous résidez :
- La région de Bruxelles-Capitale
Votre enfant ne peut pas travailler plus de 240h/trimestre, sauf pour le 3ème trimestre où il peut dépasser cette norme de 240 heures entre deux années d'études ce, quelque soit le type de contrat (étudiant, indépendant, etc.).
Votre enfant peut travailler, sous contrat étudiant, le nombre d'heures qu'il le souhaite, en restant dans la limite des 650 heures maximum par an. S'il travaille, sous un autre statut qu'étudiant, il ne peut pas travailler plus de 240 heures par trimestre.
Votre enfant peut travailler, sous contrat étudiant, le nombre d’heures qu'il le souhaite, en restant dans la limite des 650 heures maximum par an. S'il travaille, sous un autre statut qu'étudiant, il ne peut pas travailler plus de 80 heures par mois.
Votre enfant peut travailler, sous contrat étudiant, le nombre d’heures qu'il le souhaite, en restant dans la limite des 650 heures maximum par an.
S'il ne travaille pas avec un contrat d'étudiant, mais avec un contrat normal ou en tant qu'indépendant, il ne peut pas travailler plus de 175 heures par trimestre.
Quel impact d'un point de vue fiscal ?
Il faut savoir que, quelque soit la région où vous habitez, le montant des revenus annuels de votre enfant peut avoir des conséquences au niveau fiscal. En tant que jobiste, il doit obligatoirement remplir une déclaration d’impôts. Même si ses revenus sont largement inférieurs au seuil d’imposition.
Dès lors, le montant des revenus de votre enfant peut également avoir un impact sur l’octroi éventuel d'un supplément social aux allocations familiales.
En effet, si votre enfant dépasse
un certain plafond de revenus, il n’est plus considéré comme étant fiscalement à votre charge. Cette augmentation influencera, dès lors, l’octroi d’un éventuel supplément social aux allocations familiales.
On vous explique pourquoi... Vu que votre enfant n’est plus fiscalement à votre charge, vos revenus imposables vont augmenter (puisque vous ne bénéficiez plus de la déduction pour personne fiscalement à charge), et donc dépasser les plafonds de revenus pour l’octroi d’un supplément social.
Vous souhaitez savoir si votre enfant reste fiscalement à votre charge ? Découvrez-en plus dans notre blogDécouvrez ICI si vous avez droit au supplément social en région wallonneDécouvrez ICI si vous avez droit au supplément social en région de Bruxelles-Capitale