La règle des 600h de travail influence-t-elle les allocations familiales de votre enfant ?
Votre enfant a plus de 18 ans, vit encore chez vous et travaille régulièrement sous contrat étudiant ? Depuis le 1er janvier 2023, tout étudiant peut dorénavant travailler 600 heures par an en payant des cotisations sociales réduites.
Toutefois, cette règle des 600h a-t-elle des conséquences pour vos allocations familiales ? On répond à toutes vos questions dans cet article.
La règle des 600h
Depuis le 1er janvier 2023, un étudiant peut travailler 600 heures par an, au lieu de 475 heures en 2022. Cela signifie qu'il peut travailler 125h de plus, tout en bénéficiant de cotisations sociales réduites (2.71%).
Toutefois, il peut bien évidemment travailler davantage s'il le souhaite. Dès lors, à partir de la 601ème heure de travail prestée, il paiera des cotisations sociales au taux normal (13.07%). Son salaire net sera donc moins élevé.
Vous souhaitez en savoir davantage sur la règle des 600h ? Consultez le site de Student@work
Quel impact pour vos allocations familiales ?
Cette limite de 600 heures concerne uniquement les cotisations sociales réduites en tant qu'étudiant. Les règles pour conserver le droit aux allocations familiales dépendent, quant à elles, de la région où vous résidez :
- La région de Bruxelles-Capitale
Votre enfant ne peut pas travailler plus de 240h/trimestre, sauf pour le 3ème trimestre où il peut dépasser cette norme de 240 heures entre deux années d'études ce, quelque soit le type de contrat (étudiant, indépendant, etc.).
Votre enfant peut travailler, sous contrat étudiant, le nombre d'heures qu'il le souhaite, en restant dans la limite des 600 heures maximum par an. S'il travaille, sous un autre statut qu'étudiant, il ne peut pas travailler plus de 240 heures par trimestre.
Votre enfant peut travailler, sous contrat étudiant, le nombre d’heures qu'il le souhaite, en restant dans la limite des 600 heures maximum par an. S'il travaille, sous un autre statut qu'étudiant, il ne peut pas travailler plus de 80 heures par mois.
Bon à savoir
Le montant des revenus annuels de votre enfant peut avoir un impact potentiel d'un point de vue fiscal concernant l’octroi d'un éventuel supplément social.
Quel impact d'un point de vue fiscal ?
Il faut savoir que, quelque soit la région où vous habitez, le montant des revenus annuels de votre enfant peut avoir des conséquences au niveau fiscal. Et, par conséquent, sur l’octroi éventuel d'un supplément social aux allocations familiales.
En effet, si votre enfant dépasse
un certain plafond de revenus, il n’est plus considéré comme étant fiscalement à votre charge. Cette augmentation influencera, dès lors, l’octroi d’un éventuel supplément social aux allocations familiales.
On vous explique pourquoi... Vu que votre enfant n’est plus fiscalement à votre charge, vos revenus imposables vont augmenter (puisque vous ne bénéficiez plus de la déduction pour personne fiscalement à charge), et donc dépasser les plafonds de revenus pour l’octroi d’un supplément social.
Vous souhaitez savoir si votre enfant reste fiscalement à votre charge ? Découvrez-en plus dans notre blogDécouvrez ICI si vous avez droit au supplément social en région wallonneDécouvrez ICI si vous avez droit au supplément social en région de Bruxelles-Capitale
Une autre question ? Nous sommes là pour vous aider.
Tout cela vous semble flou et vous ne comprenez pas vraiment de quoi il s'agit ? Nos conseillers peuvent vous informer au mieux en fonction de votre situation. N'hésitez pas à faire le point sur votre dossier et à découvrir les éventuelles primes auxquelles vous avez droit.
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